Pendant toute cette journée, des urbanistes, des artistes ont exposé leur manière de représenter les projets urbains.
Un projet urbain, pour certains, c'est un plan, un plan masse (ci après un extrait du projet de l'
agence Dusapin/Leclercq pour les berges du lac à Bordeaux)

Un projet urbain, c'est aussi parfois un nouveau paysage, ce qui aboutit aux perspectives avant/après, dans lesquelles on note l'apparition subtile d'arbres plus verts que verts, et de cieux plus bleus que bleus et de personnages plus heureux qu'heureux. Comme le note
Frédéric Leclercq, il faut faire attention à ces représentations trop parfaites d'une possible réalité. Elles peuvent donner l'impression que le projet est irréalisable. (ci-après, encore un extrait du projet de l'
équipe Descartes pour le Grand Paris).

Un projet urbain, c'est une nouvelle manière d'appréhender le territoire, qu'on peut représenter via les nouvelles technologies de type "jeux videos", ou des photos. Bien sur on pourrait parler des formes urbaines créées dans Second Life, mais il a surtout été question ce jeudi de l'incroyable agence
Enodo et son travail pour le tramway de Nice. L'intérêt dans des phases de concertation avec des habitants me semble particulièrement intéressant. Mais cela restera-t-il un gadget hors de prix ?


Un projet urbain, c'est enfin, (ndlb. et surtout), donner du sens à un territoire. C'est ce qu'expose avec brio Floris Alkemade, en présentant le projet
Rem Koolhaas pour les Halles (mixité des fonctions, et réconciliation entre le sous sol, le sol et la hauteur).

Enfin, il y a le choix audacieux de ne pas montrer de cartes, de représentations du projet en lui même... C'est le choix de l'
équipe "l'AUC" dans son projet pour le grand Paris.